Découvrez le manuel de psychologie appliquée pour la 4ème année Techniques Sociales, édition 2025, conforme au programme EPST. Idéal pour la rentrée scolaire 2025, ce manuel aborde tous les fondamentaux requis pour la formation des futurs techniciens sociaux en RDC. Parcourez des chapitres dédiés aux concepts clés de la psychologie sociale, à l’influence des groupes, à l’empathie, à l’altruisme, ainsi qu’aux méthodes de service social et au développement des aptitudes interpersonnelles. Ce livre répond strictement aux normes éducatives nationales et favorise la réussite aux examens d’État, tout en intégrant les enjeux actuels du secteur éducatif congolais

PRÉLIMINAIRES

Avant-propos

L’avant-propos expose la pertinence de la psychologie appliquée pour les futurs techniciens sociaux. Il souligne comment la compréhension des mécanismes du comportement humain, des processus mentaux et des dynamiques interpersonnelles constitue un outil indispensable pour leur future pratique professionnelle, que ce soit dans l’intervention communautaire, la médiation sociale ou l’accompagnement individuel.

Table des matières

La table des matières offre une vue structurée et hiérarchisée de l’ensemble du cours. Elle permet à l’enseignant et à l’élève de naviguer aisément à travers les différentes parties, chapitres et sections, en visualisant la progression logique de l’apprentissage, des concepts fondamentaux aux applications plus spécifiques.

INTRODUCTION GÉNÉRALE

Cette introduction positionne la psychologie comme une science humaine essentielle à la formation de tout intervenant social. 🧠 Elle a pour but de circonscrire le champ de la psychologie appliquée, en la distinguant des notions du sens commun, et de démontrer son utilité concrète. Le cours vise à fournir aux élèves une grille de lecture scientifique pour analyser et comprendre les conduites humaines, une compétence fondamentale pour interagir de manière adéquate et efficace avec les individus et les groupes au sein de la société congolaise.

 

 

PREMIÈRE PARTIE : INTRODUCTION À LA PSYCHOLOGIE SCIENTIFIQUE

Cette section initiale établit les fondations de la psychologie en tant que discipline scientifique. Elle a pour objectif de définir rigoureusement son champ d’étude, de retracer son parcours historique et de présenter les cadres théoriques et méthodologiques qui structurent sa démarche. La maîtrise de ces éléments est un prérequis pour aborder l’étude des processus psychologiques plus complexes.

CHAPITRE 1 : DÉFINITION, OBJET ET BUTS DE LA PSYCHOLOGIE

1.1 Définition de la psychologie

La psychologie est la science qui étudie le comportement des individus et leurs processus mentaux. Elle se fonde sur une démarche rigoureuse d’investigation pour produire des connaissances vérifiables et objectives sur le psychisme humain.

1.2 L’objet d’étude de la psychologie

1.2.1 Le comportement observable 🏃 Le comportement désigne l’ensemble des actions et des réactions d’un être humain qui sont directement observables et mesurables, comme parler, courir, ou interagir au sein d’un groupe de travail dans une entreprise de Kolwezi.

1.2.2 Les processus mentaux (cognitifs) 🤔 Les processus mentaux sont les activités internes et non directement observables, telles que la pensée, le raisonnement, la mémoire, les émotions et les motivations. La psychologie les infère à partir de l’analyse des comportements.

1.3 Les buts de la psychologie

1.3.1 Décrire Le premier but est de décrire avec précision un comportement ou un processus mental. Il s’agit de répondre à la question « Quoi ? », par exemple en documentant les différentes réactions des habitants de Kananga face à une situation de stress communautaire.

1.3.2 Expliquer Expliquer consiste à identifier les causes d’un comportement ou d’un processus mental. Il s’agit de répondre à la question « Pourquoi ? », en formulant des hypothèses sur les facteurs internes ou externes qui le déterminent.

1.3.3 Prédire Prédire consiste à anticiper la survenue d’un comportement dans des conditions données. Cette capacité de prédiction se base sur l’explication des causes et permet d’envisager les réactions futures.

1.3.4 Modifier Modifier un comportement signifie être capable de l’influencer, de le changer ou de le contrôler. Ce but applicatif est au cœur de nombreuses pratiques psychologiques, comme la thérapie ou l’éducation, visant à améliorer le bien-être des individus.

CHAPITRE 2 : APERÇU HISTORIQUE ET GRANDS COURANTS DE LA PSYCHOLOGIE

2.1 Les origines philosophiques

Avant de devenir une science, la psychologie était une branche de la philosophie. Des penseurs comme Platon et Aristote se sont interrogés sur la nature de l’âme, de la conscience et de la connaissance, posant ainsi les premières pierres conceptuelles de la discipline.

2.2 La naissance de la psychologie scientifique

La psychologie s’est autonomisée de la philosophie à la fin du XIXe siècle avec la création du premier laboratoire de psychologie expérimentale par Wilhelm Wundt en 1879 à Leipzig.

2.2.1 Le structuralisme Porté par Wundt et Titchener, ce premier courant cherchait à décomposer la conscience en ses éléments les plus simples (sensations, images, sentiments) par la méthode de l’introspection.

2.2.2 Le fonctionnalisme Initié par William James, ce courant s’est opposé au structuralisme en s’intéressant non pas à la structure de la conscience, mais à sa fonction : comment l’esprit permet-il à l’individu de s’adapter à son environnement ?

2.3 Les grandes perspectives théoriques

2.3.1 La perspective psychanalytique  Sigmund Freud a révolutionné la psychologie en postulant l’existence de l’inconscient, un réservoir de pulsions et de conflits refoulés qui influencent profondément le comportement et la personnalité.

2.3.2 La perspective béhavioriste (comportementale) 🐕 John B. Watson et B.F. Skinner ont soutenu que la psychologie ne devait étudier que le comportement observable, considérant l’esprit comme une « boîte noire ». Ils ont démontré que le comportement est largement appris en fonction des stimuli de l’environnement et de leurs conséquences.

2.3.3 La perspective humaniste 🌟 En réaction à la psychanalyse et au béhaviorisme, des psychologues comme Carl Rogers et Abraham Maslow ont mis l’accent sur le libre arbitre, la croissance personnelle et la quête de sens, affirmant la vision d’un être humain fondamentalement bon et tourné vers son plein épanouissement.

2.3.4 La perspective cognitive 💻 Ce courant, dominant aujourd’hui, étudie les processus mentaux (perception, mémoire, langage, résolution de problèmes). Il conçoit l’esprit humain comme un système de traitement de l’information, similaire à un ordinateur.

CHAPITRE 3 : LES CHAMPS D’APPLICATION ET LES MÉTHODES DE LA PSYCHOLOGIE

3.1 Les principaux champs d’application

3.1.1 Psychologie clinique et pathologique Ce champ se consacre au diagnostic et au traitement des troubles psychologiques et des maladies mentales.

3.1.2 Psychologie sociale Elle étudie comment les pensées, les sentiments et les comportements des individus sont influencés par la présence réelle ou imaginaire d’autrui, analysant des phénomènes comme la persuasion, les préjugés ou la dynamique de groupe.

3.1.3 Psychologie du développement Ce champ examine les changements psychologiques (cognitifs, affectifs, sociaux) qui se produisent tout au long de la vie, de la conception à la mort.

3.1.4 Psychologie du travail et des organisations Appliquée au monde de l’entreprise, elle s’intéresse au recrutement, à la formation, à la motivation, au leadership et à l’amélioration des conditions de travail, par exemple dans les grandes entreprises de transport fluvial à Kisangani.

3.2 Les méthodes de recherche en psychologie

3.2.1 L’observation 🧐 Cette méthode consiste à décrire le comportement tel qu’il se produit spontanément dans un cadre naturel ou en laboratoire.

3.2.2 L’enquête (questionnaire, entretien) 📋 L’enquête permet de recueillir des informations sur les attitudes, les opinions ou les comportements d’un grand nombre de personnes au moyen de questionnaires ou d’entretiens structurés.

3.2.3 La méthode corrélationnelle Elle vise à examiner le lien ou la relation qui existe entre deux ou plusieurs variables, sans toutefois pouvoir établir une relation de cause à effet.

3.2.4 La méthode expérimentale 🔬 C’est la seule méthode qui permet d’établir une relation de cause à effet. Elle consiste à manipuler une variable (la cause) pour mesurer son effet sur une autre variable (l’effet), tout en contrôlant rigoureusement les autres facteurs.

 

 

DEUXIÈME PARTIE : LES FONDEMENTS BIOLOGIQUES DU COMPORTEMENT

Cette partie explore les infrastructures biologiques qui sous-tendent toute activité psychologique. Elle se focalise sur le système nerveux comme support matériel de nos pensées, émotions et actions. L’objectif est de faire comprendre aux élèves l’interaction constante entre les processus biologiques et les manifestations comportementales.

CHAPITRE 4 : LE SYSTÈME NERVEUX, SUPPORT DE L’ACTIVITÉ PSYCHIQUE

4.1 L’unité de base : le neurone

4.1.1 Structure du neurone 🧠 Le neurone, ou cellule nerveuse, est l’unité fondamentale du système nerveux. Il est composé d’un corps cellulaire, de dendrites qui reçoivent l’information, et d’un axone qui la transmet à d’autres neurones.

4.1.2 La transmission de l’influx nerveux L’information circule sous forme d’un signal électrique (influx nerveux) le long de l’axone. La transmission d’un neurone à l’autre s’effectue au niveau d’une synapse par l’intermédiaire de messagers chimiques appelés neurotransmetteurs.

4.2 L’organisation du système nerveux

4.2.1 Le système nerveux central (SNC) : encéphale et moelle épinière Le SNC est le centre de commandement du corps. L’encéphale (cerveau, cervelet, tronc cérébral) traite l’information, prend les décisions et est le siège des fonctions supérieures. La moelle épinière achemine les messages et gère les réflexes.

4.2.2 Le système nerveux périphérique (SNP) : somatique et autonome Le SNP est le réseau de nerfs qui relie le SNC au reste du corps. Le système somatique contrôle les mouvements volontaires et les sensations. Le système autonome régule les fonctions vitales involontaires (respiration, digestion).

CHAPITRE 5 : LE CERVEAU, ORGANE DE LA PENSÉE ET DU COMPORTEMENT

5.1 La structure du cerveau

5.1.1 Les hémisphères cérébraux et leur spécialisation Le cerveau est divisé en deux hémisphères, gauche et droit, connectés par le corps calleux. Bien qu’ils travaillent ensemble, ils présentent une spécialisation fonctionnelle : l’hémisphère gauche est généralement dominant pour le langage et la logique, le droit pour le traitement spatial et les émotions.

5.1.2 Les lobes cérébraux et leurs fonctions principales (frontal, pariétal, temporal, occipital) Chaque hémisphère est subdivisé en quatre lobes : le lobe frontal (planification, prise de décision), le lobe pariétal (sensations tactiles, orientation spatiale), le lobe temporal (audition, mémoire) et le lobe occipital (vision).

5.2 Quelques aires cérébrales spécialisées

5.2.1 Les aires motrices et sensorielles Des zones spécifiques du cortex cérébral sont dédiées au contrôle des mouvements volontaires (cortex moteur) et à la réception des informations sensorielles (cortex somatosensoriel).

5.2.2 Les aires du langage (Broca et Wernicke) L’aire de Broca, située dans le lobe frontal gauche, est cruciale pour la production de la parole. L’aire de Wernicke, dans le lobe temporal gauche, est essentielle à la compréhension du langage.

5.3 Le rôle du système endocrinien

Ce système de communication chimique, composé de glandes qui sécrètent des hormones dans le sang, travaille en tandem avec le système nerveux pour réguler de nombreux processus, comme le métabolisme, la croissance et la réaction au stress (ex: l’adrénaline).

 

 

TROISIÈME PARTIE : LES PROCESSUS COGNITIFS : COMMENT L’ESPRIT TRAITE L’INFORMATION

Cette section se concentre sur les mécanismes mentaux qui nous permettent d’interagir intelligemment avec notre monde. Elle analyse la façon dont nous recevons, interprétons, apprenons et mémorisons les informations. La compréhension de ces fonctions cognitives est fondamentale pour saisir la complexité de l’intelligence humaine.

CHAPITRE 6 : LA SENSATION ET LA PERCEPTION

6.1 Distinction entre sensation et perception

La sensation est le processus physiologique par lequel nos récepteurs sensoriels (yeux, oreilles…) détectent les stimuli de l’environnement. La perception est le processus psychologique actif par lequel le cerveau sélectionne, organise et interprète ces sensations pour leur donner un sens.

6.2 Les seuils sensoriels

Le seuil absolu est l’intensité minimale d’un stimulus nécessaire pour qu’il soit détecté une fois sur deux. Le seuil différentiel est la plus petite différence d’intensité détectable entre deux stimuli.

6.3 Les principes d’organisation perceptive (Lois de la Gestalt)

La psychologie de la forme (Gestalt) a montré que notre cerveau organise spontanément les sensations en perceptions cohérentes selon des principes comme la proximité, la similarité, la continuité ou la clôture.

6.4 La perception sociale : perception d’autrui

Ce domaine étudie la manière dont nous formons des impressions sur les autres, comment nous interprétons leur comportement et comment nous nous percevons nous-mêmes dans les interactions sociales, une compétence clé pour un technicien social travaillant à Mbuji-Mayi.

CHAPITRE 7 : L’APPRENTISSAGE ET LE CONDITIONNEMENT

7.1 Définition de l’apprentissage

L’apprentissage est un changement de comportement relativement permanent qui résulte de l’expérience.

7.2 L’apprentissage par conditionnement classique (ou répondant)

7.2.1 L’expérience de Pavlov Le physiologiste russe Ivan Pavlov a montré qu’un chien pouvait apprendre à saliver au son d’une cloche si ce son était systématiquement associé à la présentation de nourriture. C’est un apprentissage par association.

7.2.2 Principes : extinction, généralisation, discrimination L’extinction est la disparition de la réponse apprise. La généralisation est la tendance à répondre à des stimuli similaires. La discrimination est la capacité à distinguer le stimulus conditionné d’autres stimuli.

7.3 L’apprentissage par conditionnement opérant (ou instrumental)

7.3.1 L’expérience de Skinner B.F. Skinner a montré qu’un animal apprend à adopter un comportement (appuyer sur un levier) si celui-ci est suivi d’une conséquence positive (recevoir de la nourriture).

7.3.2 Principes : renforcement (positif, négatif) et punition Le renforcement (ajout d’un stimulus agréable ou retrait d’un stimulus désagréable) augmente la probabilité d’un comportement. La punition (ajout d’un stimulus désagréable ou retrait d’un stimulus agréable) diminue cette probabilité.

7.4 L’apprentissage par observation (ou social)

Albert Bandura a démontré que nous apprenons de nombreux comportements simplement en observant les autres (les « modèles ») et les conséquences de leurs actions.

CHAPITRE 8 : LA MÉMOIRE HUMAINE

8.1 Définition et processus mnésiques

La mémoire est la capacité de l’esprit à encoder, stocker et récupérer des informations.

8.1.1 L’encodage ✍️ C’est le processus de transformation de l’information sensorielle en une trace mnésique que le cerveau peut traiter et conserver.

8.1.2 Le stockage 🗄️ C’est le maintien de l’information encodée dans le système mnésique pour une durée variable.

8.1.3 La récupération 🔎 C’est le processus qui consiste à extraire l’information stockée pour l’utiliser.

8.2 Les différents types de mémoire

8.2.1 La mémoire sensorielle Elle retient une copie exacte de l’information sensorielle pendant une très courte durée (quelques secondes au maximum).

8.2.2 La mémoire à court terme (ou mémoire de travail) Elle conserve une quantité limitée d’informations pendant une courte période (environ 20-30 secondes) et permet de les manipuler activement.

8.2.3 La mémoire à long terme (sémantique, épisodique, procédurale) Elle a une capacité quasi illimitée. Elle se subdivise en mémoire sémantique (connaissances générales), épisodique (souvenirs d’événements personnels) et procédurale (savoir-faire, habiletés motrices).

8.3 L’oubli et ses causes

L’oubli peut être dû à un défaut d’encodage, à l’évanouissement naturel des traces mnésiques avec le temps (déclin) ou à des interférences (quand d’autres informations viennent brouiller le souvenir).

 

 

QUATRIÈME PARTIE : DYNAMIQUE DE LA PERSONNALITÉ ET VIE AFFECTIVE

Cette partie finale aborde les forces internes qui animent l’individu. Elle explore les moteurs de nos actions (motivations), l’univers de nos ressentis (émotions) et la structure globale qui confère à chacun sa singularité (personnalité). L’objectif est de fournir aux élèves des clés pour comprendre la complexité et la richesse de la vie intérieure.

CHAPITRE 9 : LA MOTIVATION

9.1 Définition du concept de motivation

La motivation est le processus psychologique qui déclenche, dirige et maintient un comportement en vue d’atteindre un objectif. Elle répond à la question du « pourquoi » de nos actions.

9.2 Les théories de la motivation

9.2.1 La théorie des instincts Cette approche ancienne postule que les comportements sont déterminés par des forces innées et préprogrammées, communes à une espèce.

9.2.2 La théorie des besoins : la pyramide de Maslow ▲ Abraham Maslow a proposé une hiérarchie des besoins, des plus fondamentaux (physiologiques, sécurité) aux plus élevés (appartenance, estime, accomplissement de soi). Selon lui, un besoin supérieur ne peut être satisfait que si les besoins inférieurs le sont déjà.

9.3 Motivation intrinsèque et motivation extrinsèque

La motivation intrinsèque pousse à agir pour le plaisir et la satisfaction que l’on retire de l’activité elle-même. La motivation extrinsèque pousse à agir pour obtenir une récompense extérieure ou éviter une punition.

CHAPITRE 10 : LES ÉMOTIONS

10.1 Définition et composantes de l’émotion 😊😠😢

Une émotion est une réaction complexe et soudaine à un stimulus, impliquant trois composantes interdépendantes.

10.1.1 La composante physiologique Elle correspond aux changements corporels internes : accélération du rythme cardiaque, sudation, etc.

10.1.2 La composante cognitive Elle est l’interprétation subjective de la situation et l’évaluation personnelle de l’expérience émotionnelle.

10.1.3 La composante comportementale Elle se réfère à l’expression observable de l’émotion, comme les expressions faciales, le ton de la voix et la posture.

10.2 Les émotions fondamentales

La plupart des psychologues s’accordent sur l’existence d’un petit nombre d’émotions de base, universelles : la joie, la tristesse, la colère, la peur, la surprise et le dégoût.

10.3 Fonctions des émotions

Les émotions ont une fonction adaptative : elles nous aident à survivre en signalant les dangers (peur), à communiquer nos intentions aux autres (colère) et à renforcer les liens sociaux (joie).

CHAPITRE 11 : INTRODUCTION À LA PERSONNALITÉ

11.1 Définition de la personnalité

La personnalité est l’ensemble des caractéristiques affectives, cognitives et comportementales, relativement stables et durables, qui définissent l’individualité d’une personne et la distinguent des autres.

11.2 Les facteurs influençant la personnalité (inné et acquis)

La personnalité résulte de l’interaction complexe entre des facteurs innés (prédispositions génétiques, tempérament) et des facteurs acquis (expériences de vie, éducation, culture).

11.3 L’approche psychanalytique de la structure de la personnalité

11.3.1 Le Ça, le Moi et le Surmoi Freud a modélisé la personnalité en trois instances : le Ça (réservoir des pulsions, principe de plaisir), le Surmoi (intériorisation des interdits parentaux et sociaux, principe de moralité) et le Moi (instance médiatrice qui gère la réalité).

11.4 Les mécanismes de défense du Moi

Le Moi utilise des mécanismes de défense (comme le refoulement, la projection, la rationalisation) pour se protéger de l’anxiété née des conflits entre les exigences du Ça, les contraintes du Surmoi et la réalité extérieure.

 

 

ANNEXES

Ces annexes sont conçues comme des ressources complémentaires pour consolider et enrichir les connaissances acquises tout au long du cours. 📚

Lexique des termes psychologiques : Cet outil de référence est crucial pour s’approprier le vocabulaire spécifique de la psychologie. Il fournit des définitions précises de concepts clés, garantissant une utilisation correcte et une compréhension approfondie de la terminologie scientifique.

Grandes figures de la psychologie : Cette section propose de courtes biographies des pionniers et des penseurs majeurs de la psychologie (Freud, Skinner, Piaget, Rogers, etc.). Elle permet de contextualiser les théories en les associant à leurs auteurs, donnant ainsi une dimension historique et humaine à la discipline.

Bibliographie indicative : Cette liste d’ouvrages et de ressources fiables constitue une porte d’entrée vers un approfondissement autonome des thèmes abordés. Elle encourage la curiosité intellectuelle et fournit à l’enseignant comme à l’élève des pistes pour aller au-delà du cadre strict du cours.

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