RECEUIL D’ITEMS, EXERCICES ET SITUATIONS D’INTEGRATION EN CULTURE GÉNÉRALE
Contenu mis à jour en 2025 / Enseignement primaire, secondaire et technique en RDC.
Pour la préparation à la réussite aux examens d’état
(suite de la génération précédente)
… l’élève devra articuler les trois piliers du développement durable (économique, social, environnemental) en les appliquant aux réalités africaines. Il pourra analyser des cas concrets comme la politique de reboisement de la « Grande Muraille Verte » au Sahel (pilier environnemental) et ses impacts sur les communautés locales (pilier social), ou encore les tensions entre l’exploitation pétrolière et la préservation des écosystèmes côtiers dans le Golfe de Guinée.
D. Items : Géopolitique africaine, organisations continentales
Ces items évaluent la connaissance des cadres institutionnels et des dynamiques géopolitiques du continent. Les questions portent sur l’Union Africaine (ses organes, ses objectifs), les cours de justice régionales, les grands projets d’infrastructure continentaux (comme le pont route-rail Kinshasa-Brazzaville) et les principaux foyers de tension ou de coopération sur le continent.
Chapitre 4 : Enjeux Environnementaux et Développement
Ce chapitre aborde la relation critique entre la préservation de l’environnement, un patrimoine exceptionnel pour la RDC, et les impératifs du développement économique et social.
A. Rappels : Changements climatiques, déforestation, parcs nationaux
Cette section expose les concepts fondamentaux et les faits saillants relatifs à l’environnement en RDC. Elle explique les mécanismes du changement climatique et leurs impacts spécifiques sur le pays (perturbation des saisons agricoles, pression sur les ressources en eau). Elle chiffre la problématique de la déforestation dans le Bassin du Congo et présente le réseau unique des parcs nationaux et des aires protégées, en soulignant leur rôle crucial pour la biodiversité mondiale (Parcs de la Garamba, Salonga, Virunga, etc.).
B. Exercices : Étude d’impact environnemental
Ces exercices de mise en situation développent une approche pratique et responsable. Un scénario pourrait demander à l’élève de rédiger les grandes lignes d’une étude d’impact environnemental pour un projet d’exploitation minière artisanale à proximité du Parc National de la Lomami. L’élève devrait identifier les risques potentiels pour la faune, la flore et les cours d’eau, et proposer des mesures d’atténuation concrètes, justifiant ainsi l’équilibre à trouver entre activité économique et protection de la nature.
C. Dissertations : « Conservation de la biodiversité et développement économique »
Les dissertations de cette section explorent les tensions et les synergies possibles entre écologie et économie. Le sujet « Conservation de la biodiversité et développement économique : une opposition inévitable en RDC ? » pousse l’élève à dépasser cette apparente contradiction. Il devra argumenter en s’appuyant sur des exemples précis, en analysant comment l’écotourisme (dans le Parc des Virunga), l’exploitation durable des produits forestiers non ligneux ou les programmes de paiements pour services environnementaux (comme REDD+ dans la province de Mai-Ndombe) peuvent constituer des voies de développement alternatives qui valorisent le capital naturel du pays.
D. Items : Écosystèmes, faune et flore protégées
Ces items testent la connaissance précise du patrimoine naturel congolais. Les questions portent sur les caractéristiques des grands écosystèmes (forêt inondée, mangrove du Kongo-Central), la localisation des principaux parcs et réserves, ainsi que l’identification des espèces endémiques ou emblématiques comme le bonobo, l’okapi ou le gorille des montagnes, et leur statut de conservation.
PARTIE III : ÉDUCATION CIVIQUE ET CITOYENNETÉ
Cette partie vise à former un citoyen conscient, actif et responsable, maître des principes qui régissent l’État de droit et la vie en société. Elle articule la connaissance des institutions, la maîtrise des droits et devoirs, et la réflexion sur les valeurs du vivre-ensemble. ⚖️
Chapitre 1 : Institutions et Gouvernance RDC
Ce chapitre fournit les clés de compréhension de l’architecture institutionnelle et du fonctionnement de l’État congolais, en insistant sur les principes démocratiques et les enjeux de la gouvernance.
A. Rappels : Constitution, pouvoirs exécutif, législatif, judiciaire
Cette section offre une présentation claire et structurée de la Constitution de la Troisième République. Elle détaille la séparation des pouvoirs, en expliquant la composition, les attributions et les interactions du pouvoir exécutif (Président de la République, Gouvernement), du pouvoir législatif (Assemblée Nationale, Sénat) et du pouvoir judiciaire (Cours et Tribunaux). Chaque institution est décrite dans son rôle et sa fonction au sein de l’État.
B. Exercices : Analyse du système électoral congolais
Ces exercices permettent d’appliquer les connaissances théoriques à des mécanismes concrets. Un exercice pourrait consister à analyser le mode de scrutin utilisé pour les élections législatives, en expliquant le principe du « seuil de représentativité ». L’élève serait amené à calculer, sur la base de résultats fictifs pour une circonscription de la province de la Tshopo, la répartition des sièges, afin de comprendre concrètement l’impact du système électoral sur la représentation politique.
C. Dissertations : « La décentralisation : solution aux défis de gouvernance ? »
Les sujets de dissertation de cette section engagent une réflexion critique sur les réformes de l’État. Le sujet « La décentralisation : solution aux défis de gouvernance ? » demande à l’élève d’évaluer cette politique publique majeure. Il devra analyser ses objectifs théoriques (rapprocher les décideurs des citoyens, promouvoir le développement local) et les confronter à sa mise en œuvre pratique, en s’appuyant sur des exemples provinciaux variés pour illustrer les succès (autonomie accrue de certaines Entités Territoriales Décentralisées) et les défis persistants (rétrocession des recettes, transfert effectif des compétences).
D. Items : Composition des institutions, processus démocratiques
Ces items vérifient la maîtrise factuelle du cadre institutionnel et des procédures démocratiques. Les questions portent sur le nombre de députés et de sénateurs, la durée des mandats, les conditions d’éligibilité, les étapes du processus d’élaboration d’une loi (de l’initiative à la promulgation), ou encore les attributions spécifiques de la Cour Constitutionnelle.
Chapitre 2 : Droits, Devoirs et Citoyenneté
Ce chapitre explore le pacte social qui lie l’individu à la communauté nationale. Il détaille les droits fondamentaux garantis aux citoyens et les devoirs qui en sont la contrepartie indissociable.
A. Rappels : Droits de l’homme, devoirs civiques, participation citoyenne
Cette section synthétise les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels garantis par la Constitution, en les reliant aux instruments juridiques internationaux. Elle énumère également les devoirs du citoyen (respect des lois, paiement de l’impôt, protection du bien public). Enfin, elle présente les différentes formes de participation citoyenne, au-delà du seul vote : engagement associatif, contrôle citoyen de l’action publique, participation aux débats publics.
B. Exercices : Cas pratiques de violation des droits
Ces études de cas ancrent la théorie juridique dans des situations réelles et concrètes. Un exercice pourrait présenter le cas d’une communauté riveraine du lac Tanganyika dans la province du Tanganyika, dont l’accès à sa source d’eau traditionnelle est bloqué par un projet industriel. L’élève devrait identifier les droits fondamentaux potentiellement violés (droit à l’eau, droit à un environnement sain) et décrire les recours légaux et les mécanismes de plaidoyer que les citoyens peuvent utiliser pour faire valoir leurs droits.
C. Dissertations : « Le citoyen congolais face à ses responsabilités »
Les dissertations de cette section portent sur la dimension éthique de la citoyenneté. Le sujet « Le citoyen congolais face à ses responsabilités : entre droits revendiqués et devoirs assumés » invite à une réflexion sur l’équilibre nécessaire entre la jouissance des libertés et la contribution au bien commun. L’élève devra argumenter sur l’importance de la culture civique, du respect de l’intérêt général et de la lutte contre les anti-valeurs (corruption, tribalisme) comme conditions essentielles à la construction d’un État de droit effectif.
D. Items : Textes juridiques, mécanismes de protection des droits
Ces items évaluent la connaissance des instruments et des institutions de protection des droits. Les questions peuvent porter sur des articles clés de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, sur les attributions de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) en RDC, ou sur les procédures pour saisir la justice en cas de violation d’un droit fondamental.
Chapitre 3 : Éducation à la Vie et Cohésion Sociale
Ce chapitre aborde les fondements culturels et sociaux du vivre-ensemble en RDC. Il explore les valeurs, la gestion de la diversité et les facteurs qui contribuent à l’unité nationale.
A. Rappels : Valeurs culturelles, diversité ethnique, unité nationale
Cette section présente le panorama de la diversité culturelle de la RDC, conçue comme une richesse. Elle aborde les valeurs communes qui transcendent cette diversité, telles que la solidarité familiale et communautaire (« ubuntu »). Elle explique comment des symboles (drapeau, hymne national) et des institutions (État, équipes sportives nationales) fonctionnent comme des vecteurs de l’unité nationale, forgeant un sentiment d’appartenance commun.
B. Exercices : Résolution de conflits intercommunautaires
Ces exercices de simulation placent l’élève en situation de médiateur. Un scénario pourrait décrire un conflit foncier récurrent entre deux communautés voisines dans la province du Kwilu, exacerbé par la pression démographique. L’élève devrait proposer une démarche de résolution de conflit qui intègre à la fois le recours aux mécanismes de la justice traditionnelle (l’arbitrage par les chefs coutumiers) et les instruments du droit moderne (le cadastre, la loi foncière), afin d’imaginer une solution durable et acceptée par tous.
C. Dissertations : « La diversité culturelle : richesse ou défi pour l’unité ? »
Les sujets de dissertation de cette section interrogent les dynamiques de l’identité nationale. Le sujet « La diversité culturelle : richesse ou défi pour l’unité nationale ? » demande de dépasser la simple affirmation pour construire une analyse nuancée. L’élève devra montrer comment cette diversité est un formidable patrimoine (artistique, linguistique, philosophique) tout en analysant comment son instrumentalisation politique peut générer des tensions et des replis identitaires, menaçant la cohésion nationale.
D. Items : Patrimoine culturel, langues nationales
Ces items vérifient la connaissance d’éléments clés du patrimoine culturel congolais. Ils peuvent porter sur la reconnaissance de styles artistiques propres à certaines cultures (masques Pende, statuaires Hemba), la signification de certains rites ou traditions, ou la connaissance des aires géographiques de diffusion des quatre langues nationales et de leur rôle véhiculaire.
Chapitre 4 : Relations Internationales et Diplomatie
Ce chapitre positionne la RDC sur l’échiquier mondial, en analysant son rôle au sein des organisations internationales et les principes qui guident sa politique étrangère.
A. Rappels : ONU, UA, organisations sous-régionales
Cette section décrit le cadre multilatéral dans lequel la RDC évolue. Elle présente les buts et les organes principaux de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et de l’Union Africaine (UA). Elle détaille également les objectifs des organisations sous-régionales auxquelles le pays appartient (SADC, CEEAC, EAC, CEPGL), en précisant les enjeux spécifiques liés à chaque appartenance.
B. Exercices : Analyse de la politique étrangère congolaise
Ces exercices permettent de décrypter les choix diplomatiques du pays. Un exercice pourrait consister à analyser un communiqué officiel du Ministère des Affaires Étrangères concernant une crise régionale. L’élève devrait identifier les principes de politique étrangère qui sous-tendent la position congolaise (non-ingérence, respect de la souveraineté, recherche de solutions pacifiques) et évaluer sa pertinence au regard des intérêts nationaux.
C. Dissertations : « Le multilatéralisme face aux crises mondiales »
Les sujets de dissertation de cette section ouvrent sur des problématiques globales. Le sujet « Le multilatéralisme face aux crises mondiales (sanitaires, sécuritaires, climatiques) » invite à réfléchir au rôle et à l’efficacité de la coopération internationale. L’élève pourra s’appuyer sur l’exemple de la gestion de la pandémie de COVID-19 ou de la mobilisation internationale autour des missions de maintien de la paix (comme la MONUSCO) pour argumenter sur les forces et les faiblesses du système multilatéral actuel.
D. Items : Traités internationaux, coopération Sud-Sud
Ces items testent la connaissance des grands instruments du droit international et des nouvelles dynamiques diplomatiques. Les questions peuvent porter sur le statut de la Cour Pénale Internationale, les objectifs des Accords de Paris sur le climat, ou la nature et les enjeux des partenariats stratégiques que la RDC développe avec d’autres puissances du Sud.
PARTIE IV : ARTS, LANGUES ET LITTÉRATURES
Cette partie célèbre la richesse de l’expression culturelle congolaise et francophone. Elle vise à doter l’élève des outils d’analyse pour apprécier la beauté, comprendre le sens et décoder le message des œuvres littéraires et artistiques, tout en maîtrisant la langue comme instrument de pensée et de communication. 🎨
Chapitre 1 : Littérature Congolaise et Francophone
Ce chapitre explore le patrimoine littéraire de la RDC, en le situant dans le champ plus large de la littérature d’expression française, pour en saisir l’originalité et la portée universelle.
A. Rappels : Grands auteurs congolais, mouvements littéraires
Cette section présente les figures majeures et les courants qui ont marqué la littérature congolaise, de la poésie de la « négritude » aux romans contemporains. Des auteurs comme Antoine-Roger Bolamba, V.Y. Mudimbe, Sony Labou Tansi ou Fiston Mwanza Mujila sont étudiés à travers leurs œuvres phares, leur style et les thématiques qu’ils abordent (la critique du pouvoir, la quête identitaire, la mémoire historique).
B. Exercices : Analyse de textes littéraires congolais
Ces exercices développent les compétences en analyse textuelle. Un exercice proposera un extrait d’un roman emblématique, par exemple « La Vie et demie » de Sony Labou Tansi. L’élève devra en analyser le style baroque, le travail sur la langue et la portée de l’allégorie politique pour montrer comment l’auteur utilise la fiction pour critiquer la dictature. L’analyse portera sur le lexique, les figures de style et la structure narrative.
C. Dissertations : « La littérature congolaise, miroir de la société ? »
Les sujets de dissertation de cette section interrogent la fonction sociale de la littérature. Le sujet « La littérature congolaise, miroir de la société ? » exige de l’élève une réflexion approfondie sur la relation entre création littéraire et réalité sociale. Il devra argumenter que si la littérature reflète les tensions, les espoirs et les drames de la société, elle est aussi un acte de transformation du réel par l’imaginaire, la critique et la proposition de mondes alternatifs.
D. Items : Œuvres majeures, techniques littéraires
Ces items permettent de vérifier la culture littéraire de l’élève. Les questions portent sur l’attribution d’une œuvre à son auteur, l’identification du genre littéraire d’un texte (roman, poésie, théâtre), la définition de notions clés de l’analyse littéraire (narrateur, point de vue, registre) et la reconnaissance des principales caractéristiques d’un mouvement littéraire.
Chapitre 2 : Langues Nationales et Patrimoine Oral
Ce chapitre met en valeur la diversité linguistique de la RDC et la richesse de ses traditions orales, considérées comme des composantes essentielles de l’identité culturelle et des réceptacles de la sagesse collective.
A. Rappels : Lingala, Kikongo, Tshiluba, Swahili – richesse linguistique
Cette section présente les quatre langues nationales de la RDC. Pour chacune, elle décrit son aire de diffusion géographique, ses principales caractéristiques structurelles et son rôle social et culturel. L’accent est mis sur la dynamique de ces langues, leur créativité (notamment dans l’espace urbain) et leur coexistence avec le français et les centaines d’autres langues parlées dans le pays.
B. Exercices : Analyse de proverbes et contes traditionnels
Ces exercices initient à l’herméneutique des textes de la tradition orale. Un exercice pourrait proposer de comparer un proverbe Mboon (« La main qui donne est toujours au-dessus de celle qui reçoit ») avec un proverbe Tetela ayant une signification proche. L’élève devra en analyser la forme poétique, décoder la philosophie sociale qu’il véhicule (l’importance de la générosité, la structure des relations sociales) et discuter de sa pertinence dans le contexte contemporain.
C. Dissertations : « Les langues nationales, vecteurs d’identité culturelle »
Les dissertations de cette section portent sur les enjeux sociolinguistiques. Le sujet « Les langues nationales, vecteurs d’identité culturelle et outils de développement » amène l’élève à analyser le double rôle de ces langues. Il devra montrer comment elles ancrent les individus dans une histoire et une culture spécifiques, tout en examinant comment leur utilisation dans l’alphabétisation, les médias ou la vie économique peut être un levier pour un développement plus inclusif.
D. Items : Expressions idiomatiques, sagesse populaire
Ces items évaluent la compréhension fine du patrimoine linguistique. Ils peuvent demander d’expliquer le sens d’une expression idiomatique courante en Lingala (« makambo ya minene »), de relier un personnage de conte (comme le lièvre ou la tortue) à sa fonction symbolique dans l’imaginaire collectif, ou de reconnaître les thèmes récurrents de la sagesse populaire (la justice, la prudence, la communauté).
Chapitre 3 : Arts Plastiques et Patrimoine Culturel
Ce chapitre offre un panorama de la créativité plastique congolaise, des arts traditionnels à la scène contemporaine, en fournissant les outils pour lire et interpréter une œuvre d’art.
A. Rappels : Art traditionnel, sculpture, masques, artistes contemporains
Cette section retrace les grandes traditions esthétiques de la RDC. Elle présente les styles caractéristiques de différentes cultures (statuettes Kongo, masques Luba, textiles Kuba) en expliquant leur fonction rituelle ou sociale. Elle aborde ensuite la naissance d’un art moderne (l’école de Lubumbashi, l’art populaire kinois) et présente des figures majeures de la scène artistique contemporaine comme Chéri Samba ou Bodys Isek Kingelez.
B. Exercices : Description et interprétation d’œuvres d’art
Ces exercices pratiques développent le regard et l’analyse esthétique. Devant la reproduction d’une peinture populaire de Chéri Samba, l’élève sera guidé pour en faire une analyse méthodique : description de la scène, analyse de la composition (couleurs vives, usage du texte dans l’image), et interprétation du message social ou politique porté par l’artiste.
C. Dissertations : « L’art congolais entre tradition et modernité »
Les sujets de dissertation de cette section interrogent les évolutions de la création artistique. Le sujet « L’art congolais entre tradition et modernité » demande à l’élève d’analyser les dynamiques de continuité, de rupture et de réinvention. Il devra montrer comment les artistes contemporains dialoguent avec l’héritage des formes traditionnelles, tout en s’inscrivant dans les courants de l’art global et en utilisant de nouveaux médias pour commenter les réalités de leur temps.
D. Items : Styles artistiques, symbolisme culturel
Ces items testent la connaissance du patrimoine artistique. Les questions portent sur l’identification d’un style artistique à partir d’une caractéristique visuelle, la signification symbolique de certains motifs (par exemple dans les velours du Kasaï), ou la reconnaissance des artistes les plus emblématiques de l’histoire de l’art congolais.
Chapitre 4 : Expression Française et Communication
Ce chapitre est dédié à la maîtrise de la langue française comme outil de précision, d’argumentation et de communication. Il vise à renforcer les compétences rédactionnelles indispensables à la réussite de toutes les épreuves de l’examen d’État.
A. Rappels : Techniques d’expression, registres de langue
Cette section consolide les fondamentaux de l’expression écrite. Elle rappelle les règles de la syntaxe complexe, les nuances du vocabulaire et l’usage approprié des différents registres de langue (soutenu, courant). Elle met l’accent sur les techniques permettant de construire des phrases claires, précises et élégantes.
B. Exercices : Rédaction de textes argumentatifs
Les exercices de cette sous-section sont entièrement pratiques. L’élève sera entraîné à produire de courts textes argumentatifs sur des sujets variés, en se concentrant sur la structure logique : formuler une thèse claire, la soutenir par des arguments pertinents illustrés d’exemples, et les organiser dans un plan cohérent (paragraphes, connecteurs logiques).
C. Dissertations : « Le français en RDC : langue d’ouverture au monde »
Les dissertations de cette section portent sur le statut et le rôle de la langue française en RDC. Le sujet « Le français en RDC : langue d’ouverture au monde et d’expression d’une identité propre » invite à une analyse équilibrée. L’élève devra examiner le rôle du français comme langue de l’administration, de l’enseignement supérieur et de la diplomatie, tout en montrant comment les locuteurs congolais se sont approprié cette langue, l’ont enrichie et en ont fait un véhicule pour exprimer leurs propres réalités culturelles (« le français congolais »).
D. Items : Grammaire appliquée, analyse stylistique
Ces items permettent une révision ciblée des points de grammaire et de stylistique. Ils prennent la forme d’exercices de correction de phrases, de questions sur l’accord des participes passés, de choix du connecteur logique approprié, ou d’identification de figures de style dans de courtes phrases.
PARTIE V : PHILOSOPHIE ET PENSÉE CRITIQUE
Cette partie est une initiation à l’exercice de la raison. Elle a pour but de développer l’aptitude à questionner, à problématiser, à argumenter de manière rationnelle et à forger un jugement personnel sur les grandes questions de l’existence humaine, de la société et de la connaissance. 🧐
Chapitre 1 : Initiation à la Réflexion Philosophique
Ce chapitre pose les bases de la démarche philosophique. Il introduit les outils conceptuels et les méthodes qui permettent de passer de l’opinion à la réflexion, du préjugé à l’argumentation.
A. Rappels : Grands courants philosophiques, méthodes de pensée
Cette section présente un panorama des grandes traditions philosophiques (de l’Antiquité grecque à la pensée contemporaine) et de leurs questions fondatrices. Elle introduit des méthodes de pensée essentielles comme la dialectique socratique, le doute cartésien ou la critique kantienne. L’objectif est de fournir des repères pour situer les débats et comprendre les enjeux de la philosophie.
B. Exercices : Analyse de textes philosophiques simples
Ces exercices sont un entraînement à la lecture philosophique. Un texte court et accessible d’un auteur comme Épicure sur le bonheur ou Rousseau sur le contrat social sera proposé. L’élève sera guidé par des questions précises pour identifier la thèse de l’auteur, repérer les étapes de son argumentation et définir les concepts clés qu’il utilise.
C. Dissertations : « Peut-on philosopher en langues africaines ? »
Les sujets de dissertation de cette section sont des invitations à problématiser. Le sujet « Peut-on philosopher en langues africaines ? » engage une réflexion fondamentale sur le lien entre langue et pensée. L’élève devra examiner si les concepts et les structures logiques de la philosophie occidentale peuvent être transposés dans des langues comme le Tshiluba ou le Swahili, et surtout, explorer l’existence de systèmes de pensée et de sagesses endogènes (la « philosophie bantoue », par exemple) qui constituent des formes authentiques de philosophie.
D. Items : Concepts philosophiques de base, logique argumentative
Ces items vérifient la maîtrise du vocabulaire et des outils de la logique. Les questions portent sur la définition de concepts fondamentaux (la liberté, la conscience, la vérité, la justice), la distinction entre des notions proches (persuader et convaincre, légal et légitime) et l’identification de types de raisonnement (induction, déduction) ou de sophismes dans des phrases données.
Chapitre 2 : L’Homme et la Société
Ce chapitre explore les grandes questions de la philosophie morale et politique. Il interroge la nature de l’être humain, sa liberté, ses relations avec autrui et les fondements de l’organisation sociale et politique.
A. Rappels : Nature humaine, liberté, justice, autorité
Cette section expose les théories classiques sur les thèmes de la philosophie pratique. Elle présente différentes conceptions de la nature humaine (l’homme comme « animal politique » chez Aristote, « l’homme est un loup pour l’homme » chez Hobbes), analyse les différentes approches de la liberté (libre arbitre, autonomie), de la justice (égalité, équité) et de l’autorité politique (légitimité, pouvoir).
B. Exercices : Dilemmes moraux et éthiques
Ces exercices placent l’élève face à des choix complexes pour stimuler sa réflexion éthique. Un dilemme pourrait être présenté : un médecin dans un dispensaire isolé de la province de l’Équateur reçoit une quantité limitée d’un médicament vital. Doit-il le donner à un vieil homme sage, pilier de la communauté, ou à une jeune mère de plusieurs enfants ? L’élève devra argumenter sa décision en se référant à des principes moraux (utilitarisme, déontologie).
C. Dissertations : « L’individu face aux traditions communautaires »
Les sujets de dissertation de cette section portent sur les tensions entre l’individu et le groupe. Le sujet « L’individu face aux traditions communautaires : soumission ou affirmation de soi ? » exige une analyse de la relation entre liberté individuelle et déterminismes sociaux. L’élève devra réfléchir au rôle des traditions comme cadre structurant et source d’identité, tout en interrogeant leur capacité à entraver l’autonomie et le projet personnel de l’individu dans la société congolaise contemporaine.
D. Items : Philosophie morale, philosophie politique
Ces items testent la connaissance des grands auteurs et des concepts de la philosophie morale et politique. Ils peuvent demander d’associer un concept (le « contrat social », l' »impératif catégorique ») à son auteur (Rousseau, Kant), ou de distinguer les caractéristiques de différents régimes politiques (démocratie, tyrannie) selon la philosophie classique.
Chapitre 3 : Connaissance et Vérité
Ce chapitre aborde le champ de l’épistémologie, ou théorie de la connaissance. Il interroge les origines, les limites et la validité de ce que nous croyons savoir, et questionne la nature de la vérité.
A. Rappels : Épistémologie, science et croyance, rationalité
Cette section introduit les grandes questions relatives à la connaissance. Elle distingue les différents types de savoir (scientifique, religieux, traditionnel) et analyse leurs critères de validité respectifs. Elle présente les grandes oppositions philosophiques sur l’origine de la connaissance (rationalisme et empirisme) et explore le concept de rationalité scientifique (méthode expérimentale, réfutabilité).
B. Exercices : Analyse critique de l’information
Ces exercices développent les compétences de l’esprit critique face au flux d’informations contemporain. Un exercice pourrait soumettre à l’élève deux articles de presse relatant le même événement (par exemple, une manifestation à Kikwit) mais en présentant des versions contradictoires. L’élève devra analyser les deux textes pour identifier les faits objectifs, repérer les marques de subjectivité (choix des mots, opinions implicites) et évaluer la crédibilité des sources, afin de se forger un jugement éclairé.
C. Dissertations : « Science moderne et sagesses traditionnelles »
Les dissertations de cette section explorent le dialogue entre différents régimes de vérité. Le sujet « Science moderne et sagesses traditionnelles : dialogue ou conflit ? » invite à dépasser une opposition simpliste. L’élève devra analyser les domaines de validité respectifs de la science (l’explication des phénomènes matériels) et des sagesses traditionnelles (la connaissance du milieu naturel, la régulation sociale, le sens de l’existence). Il pourra s’appuyer sur des exemples comme la pharmacopée traditionnelle pour discuter de leur potentielle complémentarité.
D. Items : Théorie de la connaissance, esprit scientifique
Ces items vérifient la compréhension des concepts épistémologiques clés. Les questions peuvent porter sur la différence entre opinion et connaissance, la définition d’une hypothèse scientifique, la distinction entre vérité formelle (en mathématiques) et vérité matérielle (dans les sciences de la nature), ou l’identification de préjugés ou de généralisations hâtives dans des affirmations données.
PARTIE VI : SYNTHÈSES TRANSVERSALES
Cette partie constitue l’aboutissement de la préparation. Elle est entièrement consacrée à des sujets complexes qui exigent de l’élève la mobilisation et l’intégration de connaissances et de compétences issues de plusieurs disciplines étudiées dans le recueil. C’est l’entraînement ultime à la pensée holistique. 🌐
Chapitre 1 : Situations d’Intégration Complexes
Ce chapitre propose des sujets de type « étude de cas » ou « résolution de problème », construits autour d’un dossier documentaire multi-supports (textes, cartes, données statistiques, images).
Sujets combinant géographie, histoire, citoyenneté
Chaque sujet est ancré dans une problématique concrète et territorialisée. L’exemple « Gestion des ressources naturelles et développement durable dans l’espace Kivu » est typique de cette approche. Le dossier fourni comprendra une carte géologique des minerais, un texte historique sur les conflits dans la région depuis 1996, un extrait du code minier congolais, et des statistiques sur l’impact socio-économique de l’exploitation artisanale. Le travail demandé consistera à rédiger une note de synthèse qui diagnostique la situation, identifie les interactions entre les facteurs géographiques, historiques et politiques, et propose des pistes de solution pour une gouvernance plus juste et durable des ressources.
Chapitre 2 : Dossiers Thématiques Multidisciplinaires
Ce chapitre propose des sujets de dissertation de grande envergure qui invitent à une analyse croisée de thèmes fondamentaux, en s’appuyant sur l’ensemble des disciplines de la culture générale.
Analyses croisant plusieurs domaines de la culture générale
L’exemple « Langues nationales et construction de l’identité congolaise » illustre cette démarche. Pour traiter ce sujet, l’élève devra mobiliser ses connaissances en histoire (le rôle des langues dans l’administration coloniale et la politique de « l’authenticité »), en géographie (la cartographie des aires linguistiques), en éducation civique (le statut des langues dans la Constitution), en littérature (le rôle de l’oralité et l’émergence d’une littérature en langues nationales) et en philosophie (la relation entre langue, pensée et vision du monde). La réussite de l’exercice réside dans la capacité à tisser des liens pertinents entre ces différents apports pour construire une argumentation riche et multidimensionnelle.
PARTIE VII : ÉPREUVES BLANCHES COMPLÈTES
Cette partie finale offre une mise en situation réelle de l’examen d’État. Elle est conçue pour permettre à l’élève de s’évaluer, de gérer son temps et son stress, et d’identifier ses derniers points faibles avant l’épreuve finale. 🏁
Épreuve Blanche N°1
Simulation complète examen d’État avec corrigés détaillés
Cette première épreuve est une réplique exacte d’un sujet d’examen d’État de Culture Générale, tant dans sa structure (questions à choix multiples, questions à développement, dissertation) que dans sa durée et son niveau de difficulté. Le corrigé détaillé qui l’accompagne est un véritable outil pédagogique : il ne se contente pas de donner les bonnes réponses, mais il explicite le raisonnement attendu, propose un plan détaillé pour la dissertation, rappelle les notions clés et indique les erreurs à éviter. Une grille d’auto-évaluation permet à l’élève de noter sa performance de manière objective.
Épreuve Blanche N°2
Deuxième simulation avec variantes de difficultés
Cette seconde épreuve propose un nouveau sujet complet, mais avec des variantes destinées à préparer l’élève à toute éventualité. Elle peut comporter une part plus importante d’analyse de documents, un sujet de dissertation plus philosophique ou des questions de connaissance plus pointues sur l’actualité. L’objectif est de renforcer l’adaptabilité et la confiance en soi du candidat. Comme pour la première épreuve, le corrigé est conçu comme un guide méthodologique complet, offrant des conseils stratégiques pour aborder chaque type de question et optimiser sa performance le jour de l’examen.